Dans ces temps de guerres immémoriaux et pourtant si actuels, je veux vous faire revivre l’indépendance et la liberté d’exister. Je veux partager les fruits de l’indépendance aux travers des poèmes écrit en Algérie de 1947 à 1976 par mon grand père Edgard Reboul. Comme lui d’un conflit naquit le besoin d’exister en créant, liberté !
Je peins par nécessité d’exister. C’est en prenant mon indépendance et en me réalisant que je découvre qui je suis…Ainsi l’art a dissolu les traumas, les conflits intérieurs. Mais quelles sont ces images qui se trouvent en moi ?
L’art brut est il divinatoire ? Ne démarre t il pas hors du temps, dans la création anarchique, d’un mouvement impulsif, de formes brutes, presque violemment dessinées, un futur abstrait ?
Les passes successives au travers du temps parlent en échos à l’observateur futur lui permettant de se figurer l’abstrait…
Un dialogue entre passé, présent et futur s’installe.
Quand le jeux de la séduction utilise le maquillage pour habiller un surréalisme absurde, je veux volontairement arrêter mon travail pour que les manques de matière laissent vibrer les imperfections.
Laissant ainsi place à la libre interprétation en fonction de l’observateur.
Mon travail se place à la frontière entre expressionnisme abstrait et art brut.
