« Plus jamais ça ! » disaient nos aïeux du siècle dernier après que deux guerres mondiales
eurent décimé deux générations successives.
Déjà, à la fin du XVIII e siècle, Kant rédigeait un projet de paix perpétuelle. Mais un siècle
plus tard Nietzsche magnifiait la guerre comme dépassement de l’humain vers le surhumain.
Encore un siècle et, suite à la désagrégation du bloc soviétique, les années 90 semblaient ouvrir vers un temps de paix indéfini.
Pourtant nous voilà aujourd’hui avec des foyers de guerre intenses à nos portes et une
tendance générale à se réarmer. Alors même que nous sommes frappés par des catastrophes symptomatiques d’une grave détérioration de la biosphère. Or, il n’y a rien de plus écologiquement désastreux que de se faire la guerre !
Pourquoi tant de déraison ? Mais que peut la raison contre la force ?
Il s’agit de savoir si la guerre, cette dimension tragique de l’histoire humaine, est une
fatalité.
